• lundi 15 septembre 2014

    Cotopaxi

    Ces derniers jours ont tourné autour d'un géant de 5900 mètres, le volcan Cotopaxi.


    Le jeudi, au départ de Quito, nous nous sommes rendus dans la petite localité de Quilotoa, célèbre pour son lac situé au creux d'un cratère de volcan. Le voyage en bus a une nouvelle fois été épique, Coline se retrouvant nez à nez avec un poulet mort. Arrivés sur place, dans ce tout petit village perché à 3800 mètres d'altitude, le spectacle était bien au rendez-vous. Pour se rendre au bord de l'eau, il faut par contre payer de sa personne car il y a 1000 mètres de dénivelé : facile pour la descente, mais la remontée a été plus ardue !!!

    La Laguna Quilotoa

    La brume arrive ici à une vitesse folle
    Le soir, nous avons dormi sur place, ce qui nous a donné l'occasion de rencontrer un groupe de français bien chouette.
    Le vendredi matin, pour repartir, nous nous sommes entassés à 8 dans un pick-up, Pékin Express style. Ça change des bus !!


    Nous sommes descendus à Latacunga, où nous avons réservé pour les deux jours suivants un guide pour l’ascension du Cotopaxi, à 5900 mètres d'altitude. Pour se préparer à l'épreuve, on est parti dans l'après-midi faire une randonnée sur le mont Putzalahua, ce qui nous a permis de découvrir la campagne équatorienne, bien plus charmante que la ville.

    Le Putzalahua
    Une ramasseuse de haricots

    L'arrivée au sommet

    Nous voilà donc samedi, prêt pour le premier défi de notre voyage. Nous partons en début d'après-midi avec le guide équatorien, qui nous rassure tout de suite par son professionnalisme. C'est aussi l'occasion de pratiquer notre espagnol. Arrivé au parc du Cotopaxi, nous installons la tente dans laquelle nous dormons ensuite le reste de l'après-midi, car les hostilités commencent dès 22h.

    Le campement et notre 4x4
    Au réveil, on s'équipe avec l'attirail du parfait alpiniste, car 80% de l'ascension se fait sur le glacier recouvrant le volcan. Puis le guide nous monte jusqu'à 4500 mètres d'altitude en 4x4, d'où nous prenons le grand départ, à pied cette fois et tout à la frontale :) Il est 23h30.
    Le début est difficile en raison de l'altitude, mais le rythme vient vite. Arrivé à 4800 mètres (soit le Mont Blanc !!!), on chausse les crampons car le reste se déroule sur le glacier.

    En tenue !
    Le téléphone de Ben n'a pas supporté l'altitude, d'où la qualité étrange
    Désormais, c'est une longue lutte qui commence entre le Cotopaxi et nous. Imaginez une piste noire sans fin, à grimper de nuit à la frontale ! Au bout de nos forces, à 4h du matin, on atteint fièrement 5500 mètres d'altitude. Alors qu'il reste encore 2 heures pour atteindre le sommet, épuisés, nous décidons d'entamer la descente. Celle-ci n'est pas de tout repos, et nous sommes de retour au 4x4 à 6h30 du matin (ce qui nous change de nos samedis soirs lyonnais).


    Même si le sommet n'a pas été atteint, c'est l'une des aventures les plus intenses et inoubliables que nous ayons fait.

    Sur le retour il fait enfin jour
    PS de Coline : Merci mes collègues adorés pour votre cagnotte !!! J'en ai fait bonne usage :) Des bisouuus et merci encore !
    Merciii

    12 commentaires

    Bravo les alpinistes de l'extrême, c'est une belle performance !!! Gros Bisous !!!!! Poupie

    Ah terrible! Il faut être un peu maso pour commencer une telle ascension à 23h30! Bisou Mayo

    pour des habitués de soirées lyonnaises ce sera c'est sur un souvenir innoubliable et une grande fierté on se régale avec les photos gr bisous de sutrieu

    Ce n’est pas une défaillance du telephone. N’essayez donc pas de régler l’image. Nous contrôlons les horizontales...

    C'est marrant l'ascension de nuit, c'est voulu ou systématique pour des raisons techniques ?

    Sublime les photos, du lac, sans et avec vous, du patchwork agricole...on se regale +1, avec les articles aussi !

    Bisous les trekkeurs ;p)

    Faut pas se le cacher Poupie c'était hyper dur :) ! Jsuis pas sure de le refaire rapidement :) des bisouuus

    Il faut monter de nuit pour voir le lever du soleil d'en haut. En plus la neige est dure la nuit .. dès que le soleil se leve elle se ramollie rapidement et ca devient plus dangereux... gros bisouus

    On monte de nuit pour des raisons de sécurité. Dès que le soleik se leve la neige fond et du coup c'est moins stable. La montée de nuit c'est speciale tu vois pas le paysage..tu galeres un max et tu as aucun reconfort ;) ! Dès que le soleil se leve un peu on voit enfin la vue ! :D ! Merci encore pour la cagnotte bisouus

    En fait, ça avait l'air un peu chiant votre truc : gros efforts, peu de jolies vues , et une pente idiote qui n'en finit pas....mais ça vous fera un souvenir impérissable pour vos vieux jours :)
    Bises
    papa Booboo

    j'arrive seulement à vs écrire sur ce site sur les suivants impossible l'essentiel c'est d'avoir vos nouvelles... sensas vos commentaires... je pense que Cuenca vous laissera un souvenir tres .... spirituel....mais le passage de la frontière SALUT je n'aurai pas voulu etre à votre place!!et...quant a vos esploits sportifs CHAPEAU COLINE TU ES VRAIMENT TRES INTREPIDE c'est toujours un régal de vous suivre à bientôt grooos bisous sutrieu vous embrasse

    Merci beaucoup pour votre commentaire !! Tout va bien on vous embrasse fort

    Wahou !!! Quelle ascension, bravo les amis !

 
Copyright © BenCo Around The World