Notre arrivée dans la ville sacrée des Incas ne fut pas des meilleures. Notre trajet en bus fut le pire de tous depuis notre départ, car Ben était toujours malade et en prime on a été arrêté 1h30 sur le bas côté de la route suite a un accrochage avec une camionnette.
Bref ! Notre semaine a Cuzco et dans la vallée sacrée a été rythmé par la découverte de la civilisation Inca qui subsiste encore à travers les langues Quechua (dans les Andes du Pérou et Équateur) et Aymara (surtout parlée en Bolivie).
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| Statue de l'empereur Pachacutec sur la Plaza de Armas de Cuzco |
Selon la légende, tout commença avec Manco Capac (fils du dieu soleil Inti) et Mama Ocllo (sa soeur femme c'est mieux quand ça reste dans la famille :)), qui seraient sortis du lac Titicaca et auraient planté leur bâton doré dans la terre, créant Cuzco et engendrant la civilisation Inca.
Les Incas étaient un peuple parmi tant d'autres en Amérique du Sud jusqu'au règne de Pachacutec, un des empereurs Inca (et le plus connu). Pendant 50 ans, lui et son fils Tupac Yupanqui étendirent leur territoire grâce à de multiples conquêtes (voir l'article sur les Chimus et les Moches).
Dès que les Incas conquerissaient une autre civilisation (tels les Chimus et les Moches), ils reprenaient toutes leurs bonnes idées et techniques. Ils laissaient même parfois les chefs en place pour garantir la stabilité dans la civilisation nouvellement annexée.
Dès lors les Incas régnèrent en maître sur l'Amérique du Sud (du nord de la Colombie jusqu'au sud du Chili) pendant un siècle (1438-1533) avant l'arrivée des conquistadors espagnols en 1532.
Leur capitale était Cuzco et on dénombrait environ 14 millions d'Incas.
L'arrivée des conquistadors tomba au plus mauvais moment pour les Incas. En effet, l'empereur Inca Huayna Capac (le fils de Tupac Yupanqui donc le petit fils de Pachacutec ... faut suivre.:P) mourra inopinément de la variole amenée par les espagnols sans avoir eu le temps de choisir un successeur.
Le royaume Inca se dechira alors entre les deux fils. Les espagnols mieux armés et plus fins stratèges n'eurent alors pas de mal à mettre la main sur l'empire. De plus, une croyance Inca annonçait l'arrivée de dieux à cheval par la mer...
De multiples révoltes éclatèrent mais le dernier Inca de sang royal fut assassiné un an après l'arrivée des conquistadors.
200 ans plus tard en 1780, un Inca surnommé Tupac Amaru II se révolta contre l'oppression espagnole. Il fut torturé lui et ses proches sur la Place de Armas à Cuzco. Les espagnols tentèrent de l'écarteler sans succès ce qui contribua beaucoup à la légende de Tupac Amaru II. Il est considéré par beaucoup comme le précurseur de l'indépendance du Pérou. Pour info, le rappeur 2pac a pris ce pseudo en hommage à cet Inca.
A l'indépendance du Pérou en 1821, les espagnols avaient réduit la population Inca de 14 millions à 600 000. Ce génocide est principalement du aux maladies et aux travaux forcés.
Durant leur règne, les Incas bâtirent de superbes temples, mais les conquistadors n'en n'ont laissé que des miettes. Dommage :( Merci Jamie !
Cuzco
Cuzco était donc la capitale Inca (en Quechua Cuzco signifie "nombril"), et de nombreux murs de cette époque sont encore debout. Il n'est donc pas étonnant de voir des bâtiments modernes s'appuyer sur les fondations incas. Nous avons passé deux jours pleins à visiter le centre historique et ses musées, ainsi que les ruines de complexes plus importants se situant à côté de Cuzco. Outre les ruines, le marché de Cuzco est aussi un endroit incontournable de la ville.
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| L'église de la Compagnie de Jésus, sur la place d'armes |
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| Cookie sur la Plaza de Armas |
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| Une rue de Cuzco, avec les fondations de l'époque inca |
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| La fameuse pierre à 12 angles, qui s'incorpore parfaitement au mur |
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| Une rue descendant sur la place d'armes |
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| Incroyable ! Ils ont fait rentrer un lama sur la banquette arrière du taxi !!!! |
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| Des fruits appétissants au marché |
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| Une tête de cochon, nettement moins appétissant ! |
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| Le coin poulet, incontournable. On sert même les pieds ! |
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| Un bon jus de fruit bien frais pour donner la pêche |
Sacsayhuaman
A une heure à pied de Cuzco, sur une colline dominant la ville s'étend la forteresse de Sacsayhuaman, avec ses trois remparts de plus de 15 mètres de haut protégeant son enceinte. Les pierres utilisées sont d'une taille impressionnante ! En plus, Cookie a pu jouer avec ses copains lamas.
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| Des andins gardant farouchement les ruines |
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| Des lamas avec en arrière plan la forteresse |
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| La forteresse de tout son long |
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| Cookie toute petite à côté des pierres |
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| Les bains de Tambomachay. Les incas s'asseyaient dans les petites loges et l'eau leur coulait dessus |
Pisac
Après Cuzco, nous sommes parti explorer la vallée sacrée, qui s'étend de Cuzco jusqu'au Machu Picchu et qui regorge de sites archéologiques importants. Notre premier arrêt fut dans la ville de Pisac et sa grande citadelle inca, qui domine des terrasses agricoles. Vraiment très beau, un des sites que l'on a préféré.
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| La vallée sacrée des incas |
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| Les terrasses de Pisac |
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| La citadelle de Pisac |
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| Cookie surplombant le temple du soleil de Pisac |
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| De près, on dirait un jeu de Lego |
Le deuxième site d'importance dans la vallée sacrée est Ollantaytambo, qui nous a aussi servi de base pour aller au Machu Picchu (mais cela est une autre histoire :D). La ville était aussi une forteresse du temps des incas, ainsi qu'un site administratif d'importance. La dernière résistance des incas après la chute de Cuzco eu lieu ici.
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| Le site d'Ollantaytambo |
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| La ville d'Ollantaytambo. Dans la montagne sur la gauche, les bâtiments sont des greniers qui permettaient de stocker les réserves |
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| Le visage du dieu Viracocha sulpté dans la montagne |
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| Une rue de la forteresse d'Ollantaytambo |
Moray
Les incas étaient de grands agriculteurs, et Moray était leur centre de recherche. Par un système de terrasses concentriques, ils avaient réussi à créer plusieurs microclimats (plus chaud au centre et de plus en plus froid en s'éloignant) afin de tester la culture des différentes sortes de patates !
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| Un alpaga rideau |
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| Les terrasses en cercle de Moray |
Salineras
Nous nous sommes enfin arrêtés aux salines de la ville de Maras, qui possède un ensemble de terrasses à flanc de montagne destinées à récolter le sel provenant d'un ruisseau très fort en chlorure de sodium. Celles-ci ont été utilisées par les incas et continuent encore à être exploitées aujourd'hui.
Dans le prochain article, le récit du Machu Picchu !!!
Nous nous sommes enfin arrêtés aux salines de la ville de Maras, qui possède un ensemble de terrasses à flanc de montagne destinées à récolter le sel provenant d'un ruisseau très fort en chlorure de sodium. Celles-ci ont été utilisées par les incas et continuent encore à être exploitées aujourd'hui.
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| Les bassins des salines |
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| Une récolteuse de sel |
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| Le ruisseau chargé en chlorure de sodium, qui se déverse dans tous les bassins grâce à un ingénieux système de canaux |
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| Le sel commence à cristalliser |
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| Les terrasses occupent toute la montagne |
5 commentaires
Passionnante histoire des Incas...vous voyagez non seulement avec les jambes (les treks!) mais aussi avec la tête !
Par contre, nulle mention de la momie de Rascar Capac et du temple du soleil ! Aurais-je été berné par mes lectures de jeunesse ?
Grosses bises
Pourtant on a sauté derrière toutes les chutes d'eau qu'on a vu ... sans succès .. on était juste mouillé ;)
Pourtant il parait que Binbin a bientôt autant de barbe que le Capitaine Haddock!
bientôt, Cookie, tu ne vas plus le reconnaitre : tout maigre et barbu !! ;))
Gros bisous, vous êtes dans le top ten des reporters
Maman Jo
les aventures me captivent toujours autant ...félicitations pour les commentaires c'est déjà pas mal si je retiens tout cela ... les photos sont toujours trés belles ...je suis ravie de voyager avec vous....je vous embrasse très très fort..BEN as tu encore beaucoup de kms en car à faire,?!!!!grooos bisous sutrieu.
Hello, merci à vous 2 pour toutes ces belles photos et commentaires ... Cela nous fait réver on suit votre périple avec beaucoup d'envie. Said se sent seul il n'a plus d'interlocuteur foot à qui parler. Bises Kevin, Nesrine, Martine, Said et Catherine (HCL).